La «mission de paix» pilotée par Moscou a commencé à se déployer pour sécuriser les infrastructures stratégiques du pays.
À Almaty
Le président Tokaïev n’en démord pas: le pays est confronté à une attaque terroriste. Vendredi matin, après que les autorités ont annoncé que 26 «émeutiers» avaient été «liquidés» et 18 policiers tués la veille à Almaty, le chef de l’État kazakhstanais s’est fendu d’un discours martial contre ceux qu’il appelle «des bandits et des terroristes», ordonnant à la police de désormais «ouvrir le feu sur eux pour tuer, sans sommations». Pas un mot, en revanche, sur le fait que les manifestations qui ont commencé dimanche puisent leur origine dans un profond malaise socio-économique largement dû à la mauvaise gouvernance des cercles dirigeants.
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L’heure est au rétablissement de l’ordre après des manifestations parties de l’ouest pétrolier du pays, pour protester contre le doublement du prix du gaz de pétrole liquéfié, un carburant pour véhicules très utilisé dans cette partie de l’ex-république soviétique, avant de s’étendre partout sur son immense territoire et de se transformer en une demande…
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