ENQUÊTE – Le projet pharaonique du président Lopez Obrador transportera touristes et marchandises à travers le vaste Sud-Est mexicain. Mais en dépit des bénéfices attendus par les entreprises, les conséquences sociales, économiques et environnementales inquiètent les populations locales.
Mérida (Mexique)
Le Figaro
Le projet pharaonique du président Lopez Obrador transportera touristes et marchandises à travers le vaste Sud-Est mexicain. Mais en dépit des bénéfices attendus par les entreprises, les conséquences sociales, économiques et environnementales inquiètent les populations locales.
«Le nom de “Train maya”, c’est une mauvaise plaisanterie. Comme si ça allait suffire pour qu’on en bénéficie», souffle Alberto Velazquez, attablé dans une grande maison coloniale transformée en café dans le centre de Mérida. L’anthropologue à la peau cuivrée a grandi dans la capitale de l’État du Yucatán, dans le sud-est du Mexique. Surnommée «la ville blanche», Mérida était autrefois réservée aux descendants d’Espagnols, les Mayas étant cantonnés aux villages alentour. La famille d’Alberto Velazquez est originaire de Ticul, à 85 kilomètres de là.
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