Face à un environnement de plus en plus hostile, le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, propose la création d’une «capacité de déploiement rapide» de 5000 hommes.
Correspondante à Bruxelles
Le constat de Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, est sans appel. «L’Europe est en danger et les Européens n’en ont pas toujours conscience», confiait-il lundi à un groupe de journalistes de la presse européenne, dont Le Figaro. «Les menaces viennent de partout et de très différentes manières. De la terre, de la mer, de l’air. Elles sont hybrides, cyber, classiques. Le monde et la guerre ne sont plus comme ils étaient. Nous sommes face à une instrumentalisation générale de toutes sortes d’outils. Prétendre que l’on est juste un soft power quand tant de choses sont instrumentalisées n’est certainement pas suffisant. L’Union européenne ne peut plus se contenter de parler uniquement de droits de l’homme et de commerce», a-t-il mis en garde, parlant de la «responsabilité stratégique» de l’UE.
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