Par
Emilie Blachère
et
Caroline Mangez
20/05/2022 à 11:04, Mis à jour le 20/05/2022 à 11:20
Antoine Alléno suivait les traces de son père. Aujourd’hui, le chef étoilé pleure son fils adoré.
«Si un jour j’avais pensé au pire des cauchemars, Ça n’aurait pas été celui-là…» Vendredi 13 mai 2022, dans la collégiale Notre-Dame de Poissy où Saint Louis fut baptisé, les mots de Yannick Alléno résonnent. Devant Brigitte Macron, première dame, Bruno Le Maire, excellence de l’Économie, et un parterre de chefs en tenue blanche comme on n’en avait pas vu depuis les funérailles de Bocuse, un père «inconsolable, enragé» – ses mots -, contemple le cercueil de son fils cadet. «Impossible, inacceptable», martèle-t-il. Au matin, quand Yannick Alléno a tenu à le fermer lui-même, selon un proche, il parlait à Antoine comme s’il était aussi là. À présent, il réalise: «L’horreur est arrivée…».`
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