ANALYSE – Alors qu’un rapprochement avec l’Arabie Saoudite semblait possible il y a peu, Israël a récemment vu les espoirs de normalisation des relations avec Riyad s’éloigner.
À Jérusalem
Avec l’Arabie saoudite, il semble qu’Israël ait été un peu vite en besogne. L’an dernier, une normalisation sans précédent des relations entre les deux pays semblait à portée de main, ce qui devait provoquer un séisme diplomatique. Mais le récent rapprochement entre Riyad et Téhéran, l’ennemi juré de l’État hébreu, a quelque peu douché ces espoirs, du moins pour le moment.
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En novembre dernier, Benyamin Netanyahou, alors premier ministre d’Israël, a effectué une visite très discrète en Arabie saoudite où il a rencontré Mohammed Ben Salman, le dirigeant de facto du pays, ainsi que Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain de Donald Trump. Le chef du gouvernement israélien était accompagné de Yossi Cohen, l’ex-chef du Mossad, véritable ministre des Affaires étrangères de l’ombre, chargé notamment des contacts avec les pays n’entretenant aucun rapport officiel avec l’État hébreu.
Velléités hégémoniques
Deux mois auparavant, les Émirats arabes unis avaient brisé un tabou en établissant des relations diplomatiques
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