RÉCIT – Un an après le début de la guerre qui les oppose au gouvernement d’Abiy Ahmed, leurs forces s’approchent d’Addis-Abeba.
La mécanique du conflit qui déchire l’Éthiopie depuis un an tout juste semble une nouvelle fois s’emballer. Moins d’un mois après avoir annoncé un «assaut final» contre la région septentrionale insoumise du Tigré, voici que le gouvernement central se retrouve sur la défensive. À en croire des témoignages concordants, il a perdu ces derniers jours le contrôle de deux localités stratégiques situées
400 kilomètres au nord de la capitale. Une source gouvernementale éthiopienne, confiante, assure que la messe n’est pas dite et que des combats y opposent encore l’armée fédérale aux Forces de défense du Tigré (FDT). Mais, tandis que l’état d’urgence a été décrété mardi dans l’ensemble du pays, la municipalité d’Addis-Abeba donnait instruction à ses administrés de se préparer à défendre leurs quartiers…
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La prise de Dessie et de Kombolcha, revendiquée ce week-end par les FDT mais difficile à confirmer en l’absence d’observateurs indépendants sur les lieux, constituerait un tournant dans cette guerre
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