Le président et le premier ministre libyens se sont rencontrés, jeudi à Paris, à la veille de la conférence de paix.
Comme la crise malienne, qui d’ailleurs en découle directement, la Libye est une guerre d’héritage pour Emmanuel Macron. Même avant d’être élu, le président n’avait jamais caché son hostilité à l’intervention militaire menée en 2011 par la France et soutenue par la Grande-
Bretagne et les États-Unis. Depuis le début de son quinquennat, il s’est personnellement engagé dans la recherche d’une solution pour pacifier ce pays divisé entre deux camps rivaux, l’un à l’Est et l’autre à l’Ouest et tourner enfin la page d’une décennie de chaos ouverte après la chute de Khadafi.
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Depuis le coup diplomatique français de La Celle-Saint-cloud, une conférence spectaculaire qui avait réuni les deux frères ennemis de la politique libyenne à l’été 2017, le chef du gouvernement de Tripoli, Fayez el-Sarraj, et l’homme fort de l’Est, le maréchal Haftar, puis la conférence de Paris, qui avait confirmé leur engagement politique en mai 2018, le processus politique libyen a connu les montagnes russes. Il a volé en
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