DÉCRYPTAGE – En opération extérieure, les armées doivent aussi informer, dénoncer et discréditer les thèses nuisibles.
Des photos montrant des militaires français au milieu de lingots d’or, pillant les ressources du pays. Ou certaines, choquantes, sur lesquelles des djihadistes brandissent la tête d’un soldat comme un prétendu succès militaire pour terroriser l’opinion. Parfois, ce sont aussi des messages insidieux, comme celui affirmant que l’armée française teste les vaccins anti-Covid sur les populations africaines…
Toutes ces images et ces rumeurs sont fausses, mais elles ont circulé sur les réseaux sociaux sahéliens. Elles visent à discréditer l’intervention militaire française Barkhane, à affaiblir le soutien de l’opinion aux opérations ou servent à des fins de propagande et de recrutement. Elles peuvent être l’œuvre des groupes djihadistes ou de puissances étrangères, telles que la Russie, déterminées à mener un rapport de force dans le «champ des perceptions». C’est un nouveau théâtre d’affrontement sur lequel l’armée française doit progresser et agir, dans le cadre des «guerres hybrides» décrites
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