DÉCRYPTAGE – Après l’échec de leur stratégie pour l’indépendance, les séparatistes catalans se replient sur la défense de leur langue.
Madrid
Quatre ans après la déclaration d’indépendance non suivie d’effet en Catalogne, et six mois après la libération anticipée des principaux responsables politiques du référendum illégal, le débat s’est déplacé dans la riche région d’Espagne. De l’autodétermination à la protection de la langue. De la souveraineté à l’éducation, de l’amnistie aux films et séries à succès. Comme si le nationalisme, après l’échec de la stratégie de 2017, se repliait sur sa base culturelle et identitaire fondamentale… Sans que les tensions entre Madrid et Barcelone ne disparaissent pour autant. Deux contentieux risquent de provoquer un énième imbroglio juridique et politique, voire de mettre en péril le budget espagnol.
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La controverse de l’école illustre bien le fonctionnement d’une Espagne très décentralisée et d’une Catalogne gouvernée par les nationalistes pendant 37 des 44 ans de démocratie. La communauté autonome pratique depuis 40 ans un modèle dit d’immersion linguistique.
En clair, la quasi-totalité
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