Les abattoirs et les boucheries britanniques sont frappés par un manque crucial de main-d’œuvre.
De notre correspondant à Londres
Devant l’entrée du Congrès annuel du parti conservateur, au début du mois à Manchester, des manifestants organisaient une manifestation bien débonnaire. Un homme déguisé en cochon dansait au milieu des passants sur fond de pancartes affichant «Sauvez notre bacon». Le sujet ne les faisait pas rire pourtant. À cause des pénuries de main-d’œuvre, la profession lançait un vibrant cri d’alarme, craignant de devoir recourir à des abattages massifs de porcs.
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Par leur folle absurdité, les chiffres lancés par le Syndicat national des agriculteurs ont créé un choc dans l’opinion. Celui-ci a averti que la pénurie de personnels dans les abattoirs et de bouchers pourrait entraîner l’abattage de 150.000 porcs. Ces bêtes ne pourront «entrer dans la chaîne alimentaire et seront incinérées ou jetées à la poubelle» faute de main-d’œuvre suffisante pour traiter la viande, a déclaré le président de la National Pig Association, Rob Mutimer. Pour tenter de colmater les brèches,
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