CRITIQUE GASTRONOMIQUE – Le restaurant, anciennement une cantine snob, est aujourd’hui un Italien pour lequel on a dépêché un de ces chefs du cru, Salvatore Ticca.
Depuis septembre, Paris semblait retrouver une belle énergie. Rien de génial, peut-être, mais, à chaque nouvelle table, de l’envie, de la niaque, du niveau et des promesses tenues. Comme si, après deux années sous l’éteignoir, ceux de la table s’appliquaient à y mettre mieux que du leur. Et puis cette dernière semaine, molles vacances, triste pluie, patatras, le niveau à la baisse, les concepts aussi farces qu’attrapes et les enseignes attendues sans plus de bonnes intentions que celles copiées-collées par leurs attachés de presse.
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Mauvaise synchronie également à voir qu’à l’instant même où les masques s’apprêtent à tomber en salle, certaines assiettes en profitent pour tirer la gueule. Les optimistes diront que c’est peut-être aussi à cela qu’on reconnaît la vie et la ville de retour avec les hauts croisant les bas, les bonnes habitudes renouant avec les mauvaises. Retour également des repaires scoumounards, pousse l’ennui, sans veine, de ceux qui pourraient inviter un chef trois étoiles…
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