ENTRETIEN – Pour l’essayiste, la crise sanitaire, précédée des attentats terroristes et du krach de 2008, constitue un tournant historique pour construire un nouvel ordre mondial.
Nicolas Baverez nous avait habitués à des titres plus déclinistes, comme le suggérait son ouvrage La France qui tombe (2003). Cette fois, l’avocat et essayiste publie (Re)constructions. Quand les épidémies font l’histoire, aux Éditions de l’Observatoire. Bien sûr, le constat est sévère. La sortie de l’épidémie s’inscrit sur fond de tensions internationales et de poussées identitaires nationales, sans parler du décrochage de la France. Mais les démocraties ont encore les moyens de réagir. Pour peu qu’elles le veuillent!
LE FIGARO. – Quelles leçons tirer de la pandémie actuelle?
Nicolas BAVEREZ. – La crise du Covid est la matrice du XXIe siècle. L’histoire montre que les épidémies, comme les guerres, les révolutions et les krachs, bouleversent non seulement la hiérarchie entre les individus, les entreprises ou les nations, mais qu’elles transforment les mentalités.
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