DOSSIER – Ce sont des histoires de famille qui se forgent derrière le comptoir de ces cinq adresses désuètes et tellement vivantes. Coup de loupe, sans nostalgie aucune!
Il faut faire vite, les bistrots de famille tendent à se raréfier à Paris. Et c’est même l’un d’entre eux qui le dit: «Nous ne sommes plus si nombreux, on devrait nous aider, nous sommes des gens simples dans des lieux simples où on fait une cuisine bistrotière, qui plaît, avec en plus une ambiance chaleureuse et une histoire», explique Christian Maurel, du Bougainville, dans le 2e arrondissement (ses parents avaient pris l’affaire en 1962). Et il poursuit: «Ce n’est pas toujours simple de faire simple!» Ces petits bistrots que l’on regarde à peine gagnent pourtant à être reconnus.
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Dans ces adresses, souvent d’anciens cafés-charbons – qui livraient le charbon aux chaufferies ou aux usines -, rien n’a changé ou presque: le sol en petits carreaux est patiné, le comptoir en Formica se creuse sous les coudes et les nappes vichy ne sont pas des cartes postales. À la tireuse, c’est le fils ou la fille du père ou de la mère qui officie en cuisine. Au menu, pas de chichi, mais du nourrissant: œuf
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