ENTRETIEN – Si le premier ministre britannique, fragilisé, venait à être remplacé, le Parti travailliste serait le grand vainqueur, estime Tristan de Bourbon-Parme, journaliste correspondant au Royaume-Uni depuis douze ans.
Observateur averti de la politique britannique, Tristan de Bourbon-Parme est journaliste correspondant au Royaume-Uni depuis douze ans et auteur d’une remarquable enquête sur les relations entre l’Angleterre et l’Europe à travers la vie et la carrière de Boris Johnson (Boris Johnson. Un Européen contrarié, Les Pérégrines, 310 p., 20 €).
LE FIGARO. – Boris Johnson a fondé sa prise du pouvoir sur sa capacité à faire aboutir le Brexit. Peut-il toujours jouer sur cette légitimité?
Tristan de BOURBON-PARME. – Un an après le Brexit, le tableau n’est pas réjouissant. D’un point de vue commercial, les échanges avec l’UE ont diminué et la hausse des échanges avec le reste du monde ne compense par ces pertes. Les nouveaux accords de libre-échange, pour la plupart des reconductions d’accords déjà signés par l’Union européenne, ne changeront pas cela. D’un point de vue intérieur, son responsable des finances, Rishi Sunak, a décidé de moins investir que prévu dans les infrastructures et dans les services…
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