ENTRETIEN – Le géopolitologue vient d’écrire, avec l’historien Jacques Soppelsa, une somme sur les causes qui, selon lui, expliquent le déclassement de l’Occident.
Docteur en histoire contemporaine, chercheur associé au Center of Political and Foreign Affairs, professeur de géopolitique, Alexandre Del Valle compte de nombreux ouvrages à son actif, notamment sur le monde arabo-musulman. Avec Jacques Soppelsa, normalien, docteur d’État, titulaire de l’unique chaire officielle de géopolitique en France, il vient de signer La Mondialisation dangereuse (L’Artilleur). Un ouvrage qui analyse les causes du déclassement de l’Occident, les ressorts de la montée en puissance de la Chine, et qui décrypte les défis éco-énergétiques à venir.
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LE FIGARO. – Vous affirmez que le désordre géopolitique actuel était prévisible. Pourquoi?
Alexandre DEL VALLE. – Après la guerre froide, les États-Unis ont cru que la fin de l’Union soviétique scellait la victoire de leur mondialisation anglo-saxonne – «McWorld» -, de leur ordre international et de leur modèle politique. Ils ont abusé de leur puissance, violé l’accord conclu avec la Russie de ne pas élargir l’Otan vers l’Est,
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