ANALYSE – Les actifs que le président russe et son ministre des Affaires étrangères détiennent en Europe sont gelés depuis vendredi.
Après les banques, les hauts responsables militaires et les agents au service de la propagande russe, les Européens et Londres s’en prennent maintenant au portefeuille personnel de Vladimir Poutine. Ils ont gelé vendredi tous les avoirs que le président russe détient dans l’UE et au Royaume-Uni. La sanction est la même pour son très fidèle ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov qui, vendredi encore, présentait l’attaque russe comme une «opération militaire spéciale de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine». Les deux hommes pourront, en revanche, continuer à voyager en Europe. Avant eux, seuls les dictateurs de Biélorussie Alexandre Loukachenko et de Syrie Bachar al-Assad avaient été ainsi visés par l’Europe.
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