Un chercheur anglais a analysé l’abondance de tweets prorusses ailleurs qu’en Europe et en Amérique, notamment en Afrique et en Asie, où se déploie la stratégie du Kremlin.
C’est un biais informationnel courant que l’on pourrait résumer par l’expression «voir midi à sa porte». Il suffit de dérouler les milliers de messages arborant le drapeau aux couleurs du blé et du ciel ukrainiens pour réaliser que, depuis le début de l’invasion russe le 24 février, les Ukrainiens ont remporté une bataille, voire une guerre, celle de la communication.
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Une campagne tous azimuts qui ne met pas en branle seulement les institutions officielles, mais également des milliers voire des millions d’internautes anonymes et de relais d’opinion plus ou moins influents. Parmi les messages, il y a d’abord ceux qui glorifient les succès militaires des forces armées ukrainiennes, la résistance farouche de la population, la détermination juste et forte de leurs dirigeants – et notamment du premier d’entre eux, Volodymyr Zelenski. Et de l’autre ceux qui dénoncent les crimes de guerre russes, ainsi que l’humiliante déroute d’une armée qui serait partie au combat trop sûre d’elle-même. La narration…
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