DÉCRYPTAGE – Malgré les divisions suscitées par ces projets, qui ne sont plus tabous, les pays européens ont érigé 1000 km de «murs» pour protéger leurs frontières.
Correspondante à Bruxelles
Ils sont, pour certains, le symbole détestable d’une Europe devenue forteresse, une résurgence du mur de Berlin. Et, pour d’autres, la seule parade à une protection plus efficace des frontières extérieures de l’UE. Les murs de béton, les barbelés coupants et autres barrières métalliques ont, en tout cas, à nouveau le vent en poupe aux frontières extérieures de l’Union, alors que la Biélorussie a lancé une attaque, attirant à Minsk des milliers de migrants pour les pousser ensuite vers l’Europe.
La Pologne, qui a déjà déroulé d’impressionnants rouleaux de barbelés à la frontière biélorusse, débutera en décembre la construction d’un mur. Coût de l’opération: 345 millions d’euros pour le renforcement de 180 km de frontière. La Lituanie va investir 152 millions pour protéger 508 km. Il convient d’y ajouter 42 millions pour les systèmes de surveillance. En Lettonie, pays pour l’heure relativement épargné par le régime de Minsk, on prend les devants. Une clôture provisoire
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