Moscou, où une délégation de responsables talibans était reçue mercredi, redoute l’extension du terrorisme.
Le «Royaume de l’Insolence» a toujours été au cœur d’un «Grand Jeu» entre les empires, où chacun joue sa partie. La Russie de Vladimir Poutine, elle, veut éviter que ne se propage dans son voisinage l’instabilité persistante depuis la prise de Kaboul par les talibans, le 15 août dernier. Et Moscou souhaite aussi garder la main sur ce «dossier» dont les puissances – y compris celles qui se sont retirées militairement du terrain – ne peuvent se désintéresser.
C’est ce qu’a dit notamment le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, mercredi, à la délégation du gouvernement taliban présente dans la capitale, en appelant à la mobilisation, financière et économique, en faveur d’un pays saigné à blanc par un état de guerre quasi-permanent. «Le moment est venu d’aider pour empêcher une crise humanitaire et des exodes migratoires», a dit Sergueï Lavrov en accueillant la délégation conduite par le vice-premier ministre, Abdul Salam Hanafi, et le ministre des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi.
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