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5 novembre 2021
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La Ville de Nouméa et ses partenaires, l’État et la province Sud, ont inauguré ce vendredi 5 novembre le sentier de la mangrove de Ouémo. Un itinéraire réservé aux modes doux, piétons et cycles, reliant le parc urbain de Sainte-Marie et les plateaux sportifs de Ouémo.
Cet aménagement est la dernière étape importante du plan de création de la grande zone de loisirs du Parc urbain de Sainte-Marie, lancé en 2016, en lieu et place d’une densification de l’urbanisation.
Le sentier a été pensé pour garantir durablement la préservation du patrimoine naturel exceptionnel que constitue la mangrove de Ouémo. La création de ce cheminement est aussi une étape importante dans l’amélioration progressive du lien entre les quartiers de Ouémo et de Sainte-Marie.
LES RÉALISATIONS
Le chantier, lancé en mars 2020, a vu successivement :
➔ La construction de la passerelle reliant le parc urbain de Sainte-Marie à la mangrove, à la hauteur de la maison de la Biodiversité.
➔ La transformation des digues préexistantes (voir plus bas – rappel historique) en cheminements, sans qu’aucun remblai n’ait dû être effectué.
➔ La construction d’une seconde passerelle permettant de relier deux de ces digues.
➔ La rénovation et l’élargissement du platelage existant coté Ouémo.
➔ La mise en place d’un éclairage raisonné du cheminement.
DES ACTIONS ENVIRONNEMENTALES CONSÉQUENTES
En accord avec la réglementation environnementale en vigueur (code de l’environnement de la province Sud), l’aménagement a été réalisé sur la base d’un cahier des charges rigoureux, limitant les impacts directs du chantier (limitation des zones nécessitant un élagage, dimensionnement au plus juste des outils et moyens mis en oeuvre etc.)
Un plan de mesures compensatoires, dépassant les exigences réglementaires, a également été élaboré :
➔Rétablissement des conditions de bonne circulation hydraulique dans la mangrove à
l’occasion des marées :
– suppression de l’une des digues ;
– mise en place de buses sous les digues utilisées pour le cheminement ;
– réalisation de larges ouvertures sous les platelages et dans les autres digues.
➔ Défrichement d’espèces invasives.
➔ Mise en place de panneaux d’information grand public valorisant la biodiversité de cet écosystème et l’histoire de la mangrove.
➔Plantation de 100 m2 de mangrove supplémentaires, en particulier dans la zone rendue à lamangrove suite à la suppression d’une digue (photo ci-dessus).
➔ Plantation de 113 plants de forêt sèche en lisière de mangrove coté Ouémo et d’une centainede plants d’espèces littorales.
HIER ET AUJOURD’HUI
À partir de 1959, pour acheminer les communications téléphoniques internationales, Radio-État construit des digues dans la
mangrove de Ouémo et y installe de hauts pylônes servant d’antennes réceptrices ou émettrices.
Les antennes seront démontées dans les années 1970 mais les digues subsisteront. De nombreux Nouméens prendront alors
l’habitude de les utiliser pour se promener dans la mangrove.
Lorsque la Ville de Nouméa lance, dès 2016, un ambitieux projet d’aménagement de la zone de Sainte-Marie (prolongement de pistes cyclables et des cheminements piétons de bord de mer, aménagement du parc urbain, création d’une Maison de la
Biodiversité), les digues apparaissent comme une opportunité de faire le lien entre la zone de Sainte-Marie et celle de Ouémo (une portion de sentier ayant déjà été aménagée en 2006 coté Ouémo par la province Sud) et de créer un espace exceptionnel « sanctuarisé » de nature et de loisirs.
HIER ET AUJOURD’HUI
À partir de 1959, pour acheminer les communications téléphoniques internationales, Radio-État construit des digues dans la mangrove de Ouémo et y installe de hauts
pylônes servant d’antennes réceptrices ou émettrices. Les antennes seront démontées dans les années 1970 mais les digues subsisteront. De nombreux Nouméens prendront alors l’habitude de les utiliser pour se promener dans la mangrove.
Lorsque la Ville de Nouméa lance, dès 2016, un ambitieux projet d’aménagement de la zone de Sainte-Marie (prolongement de pistes cyclables et des cheminements piétons de bord de mer, aménagement du parc urbain, création d’une Maison de la Biodiversité), les digues apparaissent comme une opportunité de faire le lien entre la zone de Sainte-
Marie et celle de Ouémo (une portion de sentier ayant déjà été aménagée en 2006 coté Ouémo par la province Sud) et de créer un espace exceptionnel « sanctuarisé » de nature et de loisirs.
UN FINANCEMENT PARTENARIAL
Pour ce vaste projet d’un montant global de 271 M XPF, la Ville de Nouméa a obtenu le soutien financier
de l’État et de la province Sud à hauteur de 52% :
- au titre du contrat d’agglomération 2017-2020 ;
- en étant lauréate du « Fonds mobilités actives – aménagements cyclables », initié en 2019 par le ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Cadre de financement
Opération
Part État
Part
province Sud
Part Ville de Nouméa
Total
Montant (XPF)
%
Montant (XPF)
%
Montant (XPF)
%
Montant (XPF)
Appel à projet
« Fond mobilités actives – continuités cyclables »
Création d’une passerelle entre le quartier de Ouémo et le
PUSM
54 415 274
40
81 622 912
60
136 038 186
Contrat d’agglomération
2017-2020
Réalisation du chemin de la
mangrove
67 500 000
50
20 250 000
15
47 250 000
35
135 000 000
TOTAL
121 915 274
45
20 250 000
7
128 872 912
48
271 038 186