Paris compte profiter de la présidence de l’UE pour s’attaquer au problème et devrait s’appuyer sur ce rapport pour défendre le plurilinguisme au sein des institutions européennes.
Correspondante à Bruxelles
Il n’est pas trop tard pour relancer le multilinguisme dans les institutions européennes. C’est l’une des principales conclusions du rapport consacré à «la diversité linguistique et la langue française en Europe» remis mercredi 20 octobre aux ministres Jean-Baptiste Lemoyne (Francophonie) et Clément Beaune (Affaires européennes), à quelques semaines donc du coup d’envoi de la présidence française de l’Union européenne.
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Le chemin à accomplir semble pourtant immense tant l’anglais s’est imposé à l’écrit comme à l’oral comme la langue dominante et presque exclusive à Bruxelles, éclipsant au fil des années et à mesure que le bloc s’élargissait les 23 autres langues officielles de l’Union. Les données collectées par les auteurs de l’étude sont inquiétantes, y compris pour la langue de Molière alors même que le multilinguisme est «un principe reconnu par le droit de l’Union Européenne ». En 2018, seulement 2% des 69.000 documents publiés par le Conseil l’ont été d’abord
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